». 14  Voir en premier lieu MWG I/22-1, p. 204 sq. Trouvé à l'intérieur – Page 228n'avons vu qu'une seule citation en anglais sur du bois précieux, ... restent essentiellement en malgache : ceux de la religion et de la vie politique. De plus, l’attention comparatiste de Weber était dirigée vers les résultats institutionnels produits par cette lutte entre couche politique dominante et hiérocratie35. URL : http://journals.openedition.org/trivium/4430 ; DOI : https://doi.org/10.4000/trivium.4430. La mention « dans des conditions favorables » le dit cependant clairement : le chemin qui mène jusqu’aux religions de la délivrance (et à la « religious community ») n’a rien d’un « droit chemin » ; il représente une voie d’évolution invraisemblable, et, d’un point de vue sociologique, Weber avait manifestement en tête des cas où « toute évolution vers une “religion de la délivrance” » se trouvait « entravée »48. "C'est l'État, c'est l'autel de la religion politique sur lequel la société naturelle est toujours immolée: une universalité de l'État, dévorante, vivant de sacrifices humains." 29Un point est d’emblée important : dans le cas de la polis grecque et de Rome, on a affaire à une identité inconditionnelle entre groupement politique et groupement cultuel ; l’un et l’autre sont coextensifs, en ce qui concerne leur portée sociale86. : Religionskontroversen in Frankreich und Deutschland, Hamburg : Hamburger Edition, p. 97-181. 133 Weber (1972), p. 236 ; MWG I/22-2, p. 143 sq. Et quand on l'est, est-on maître d'agir comme si on ne l'était pas ?”, – “On n'a tant d'indulgence que quand on n'a plus d'amour”, Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Aux yeux de Reinhard, la perte de fonction de l’Eglise affaiblit durablement la sphère religieuse. fr. 14Pour ce qui est de la section 17, il serait nécessaire de débattre ici des thèses de José Casanova39, qui, en se référant aux conditions sociales actuelles, celles du tournant du XXIe siècle, a défendu l’idée qu’avec la « mondialisation », « la définition wébérienne de l’une et de l’autre (de l’Eglise et de l’Etat ») avait « vieilli » et était devenue « de moins en moins pertinente ». : Max Webers Religionssoziologie in interkultureller Perspektive, Göttingen : Vandenhoeck & Ruprecht, p. 193-228. 122 Durkheim (1912), p. 220. Paul y emploie ces deux langages, mais il parle le second avec davantage d’insistance : « Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ. politique: citations sur politique parmi une collection de 100.000 citations. Wernick, A. (éd.) mod.]. : [1996], p. 368 sq. Les définitions de la politique et de la hiérocratie, en l’occurrence de l’Etat et de l’Eglise, qui sont données dans le § 17 des « Concepts fondamentaux de la sociologie », ne disent encore rien de la relation entre l’un et l’autre. MWG I/22-4 = Max Weber : Wirtschaft und Gesellschaft : Die Wirtschaft und die gesellschaftlichen Ordnungen und Mächte, Nachlass, Teilband 4 : Herrschaft, Tübingen : Mohr, 2005. Au final, on rencontre chez Weber (qui songeait à la guerre) la collision de valeurs opposant l’éthique religieuse universaliste de la fraternité et la fraternité « patriotique de la double morale », qui est (aussi) une composante des Etats nationaux modernes. Mon objectif est triple. On peut dire en tout cas qu’à la différence de beaucoup de sociologues après lui, Durkheim a posé avec insistance la question de l’étendue et des limites de la société et constaté, en ce qui concerne l’époque moderne, une décision fondée en faveur de la limitation de la notion de société à l’Etat-nation112. Vollers, K. (1907) : Die Weltreligionen in ihrem geschichtlichen Zusammenhange, Jena : Eugen Diederichs. 10On ne saurait omettre de signaler ici que la différenciation wébérienne a ses limites, en ce qui concerne la religion et la politique. Il sera également question ici de la « nation », ainsi que de la sémantique et des pratiques sacrées qui lui sont associées. Kehrer, G. (2003) : « Etablierte Religionen und religiöser Pluralismus in der BRD », in : Haußig, H.-M. / Scherer, B. Fuchs-Heinritz, W. (1998) : Auguste Comte : Einführung in Leben und Werk, Opladen / Wiesbaden : Westdeutscher Verlag. Ajoutons que, en allemand surtout, ce sont souvent des composés à partir de « Welt- » (le monde) qui suggèrent une conception universaliste – songeons par exemple à « Weltreich » (empire universel) ou « Weltreligion » (religion mondiale). 18 Quizz de Philosophie gratuits : Testez-vous ! 18  Sur la critique de Blaschke, voir Steinhoff (2004). Greece and Rome, the West, Islam », Comparative Studies in Society and History, 1, p. 38-43. En particulier dans le cadre de la polis133 ». : 2006) et, en plus – en guise de final de la sociologie de la domination –, une « sociologie de l’Etat » (qui n’a jamais abouti). 124  Durkheim peut même écrire dans L’Allemagne au-dessus de tout : « Et encore n’y a-t-il que bien peu de sociétés où les dieux aient un caractère aussi étroitement national. Avec la « privatisation » du catholicisme, la « dualité » et la séparation de l’Etat et de l’Eglise tendent à disparaître. Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Purgeons le système politique dans lequel les super-riches obtiennent six dollars de retour pour chaque dollar qu'ils investissent dans une campagne politique. Ainsi se mit en place, pour la « chrétienté latine », la politique d’homogénéisation religieuse imposée par l’Etat avec le concours de l’Eglise ; elle se perpétua pendant plusieurs siècles. Voir aussi la suite ; cf. (2006), p. 116 sq.). Politische Theologie in Altägypten, Israel und Europa, München : Hanser. Bien entendu, la réponse est qu’il n’y a pas là de différence essentielle, pas suffisamment en tout cas pour interdire de qualifier de « religieuse » cette « réunion de citoyens ». L’universalisme religieux, dans ce cas, ne se développa qu’avec retard – sous la pression de la « demande » religieuse des populations non-arabes qui avaient été soumises (et qui avaient intérêt à échapper à l’impôt). La nôtre est sans contredit la plus ridicule, la plus absurde, et la plus sanguinaire qui ait jamais infecté le monde”, – “L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer – Que cette horloge existe et n'ait point d'horloger”, – “Le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère”, – “La superstition est à la religion ce que l'astrologie est à l'astronomie, la fille très folle d'une mère très sage”, – “Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer”, – “Le Christianisme est la superstition la plus infâme qui ait jamais abruti les hommes et désolé la terre”, – “Si Dieu nous fait à son image, nous le lui avons bien rendu”, – “Dieu n'a crée les femmes que pour apprivoiser les hommes”, – “Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire”, – “L’espèce humaine est la seule qui sache qu’elle doit mourir”, – “On aime la vie, mais le néant ne laisse pas d’avoir du bon”, – “Je m'arrêterais de mourir s'il me venait un bon mot”, – “L'art de gouverner consiste à prendre le plus d'argent possible à une catégorie de citoyens afin de le donner à une autre”, – “Comme le despotisme est l'abus de la royauté, l'anarchie est l'abus de la démocratie”, – “Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu”, – “Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable plutôt que de condamner un innocent”, – “Les hommes, avec des lois sages, ont toujours des coutumes insensées”, – “La politique a sa source dans la perversité plus que dans la grandeur de l'esprit humain”, – “Il est à propos que le peuple soit guidé, et non pas qu'il soit instruit; il n'est pas digne de l'être”, – “Le système de l'égalité m'a toujours paru l'orgueil d'un fou”, – “Je ne connais guère que Jean-Jacques Rousseau à qui on puisse reprocher ces idées d'égalité et d'indépendance, et toutes ces chimères qui ne sont que ridicules”, – “Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin”, – “Si c'est ici le meilleur des mondes possibles, que sont donc les autres ?” (issue de Candide), – “L'optimisme est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal”, – “Il faut cultiver notre jardin” (résumé de Candide), http://www.egaliteetreconciliation.fr/XIII-L-humanisme-des-Lumieres-revisite-Voltaire-9721.html, – “Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire”, Ce n’est pas une vraie citation de Voltaire, c’est une écrivaine anglaise, Evelyn Beatrice Hall, qui l’a écrit dans un livre, The Friends of Voltaire (1906), “I disapprove of what you say, but I will defend to the death your right to say it”, Vous avez oublié la plus “belle” et malheureusement la plus méconnue : 22La religion civile telle qu’on la décrit en général est fonctionnellement orientée vers l’intérieur de la nation ; elle n’implique pas de rapport avec l’extérieur. 87  Weber (1972), p. 235 ; MWG I/22-2, p. 143 ; trad. Rüpke, J. La tradition la plus ancienne des Chinois, en revanche, ne connaît pas de prêtres autonomes face à un prince purement temporel. Sonderheft der Zeitschrift für Soziologie, Stuttgart : Lucius & Lucius, p. 1-50. Je me contenterai ici de deux brèves remarques au sujet de « l’époque axiale » : 1. : Die Religion in Geschichte und Gegenwart. : Routledge & Kegan Paul. » ([1991], p. 23). Le reproche adressé à l’Allemagne menant la guerre – incarnée intellectuellement dans la personne de Heinrich von Treitschke – est le suivant : de l’autre côté du Rhin, on a dépouillé l’humanité « des valeurs morales ». Le « monde islamique » comme espace culturel cohérent – tel qu’il se présentait depuis le Xe siècle dans le sillage de la chute du califat – offrait l’image d’une religion unifiée (même si elle connaissait des schismes) et d’une cohésion religieuse à grande échelle au sein de l’umma, la « communauté » de tous les musulmans, répartie à travers une multitude d’Etats. La citation la plus longue de Machiavel est : « Pour prévoir l'avenir, il faut connaître le passé, car les événements de ce monde ont en tout temps des liens aux temps qui les ont précédés. Hans-Heinrich Nolte décrit ainsi ces spécificités : « La particularité du christianisme d’Europe occidentale résida dans la radicalité avec laquelle les intérêts immédiats de préservation du pouvoir furent subordonnés à l’objectif d’imposer à une population l’homogénéité confessionnelle ou religieuse. 46  Ibid. Tyrell [2007], p. 20 sq. ; trad. N’en déplaise à certains, la Bible parle aussi de politique. fr. 102  Pour plus de détails, voir Tyrell (1999), p. 175 sq. Kleger /Müller (1985), p. 60 sq. Casanova, J. Voici les citations célèbres de Voltaire sur les principaux thèmes de sa philosophie : la religion et la politique. Weber (1972), p. 691 ; MWG I/22-4, p. 587 ; trad. : (1996), p. 410 sq. 26  Weber (1972), p. 692 sq. Trouvé à l'intérieur – Page 32... de l'Église et se servir de la religion pour d'autres causes que celle de ... la dernière phrase de la citation ci - dessous restant discutable : « [ . Les déplacements de population et des déportations remplirent alors de nouvelles fonctions. In : Bienfait, A. Tyrell, H. (2004) : « Weltgesellschaft, Weltmission und religiöse Organisationen – Einleitung », in : Bogner, A. Au-dessous du nombril, il n'y a ni religion ni vérité. On trouve des sociétés qui n'ont ni science, ni art, ni philosophie. Mais il n'y a jamais eu de sociétés sans religion. Recherchez des citations, proverbes ou répliques... ► Quelle est la citation la plus célèbre sur « religion » ? Le principe fondateur de la philosophie est sans doute ainsi l’étonnement, qui provoque et suscite le questionnement. Terrier, J. Préliminaires à la mythologie, Flammarion; Louis Aragon (Paris 1897-Paris 1982) Il est temps d'instaurer la … Wehler (2004), en particulier p. 32 sq. Sur la religion mondiale ou universelle, par opposition à la « religion nationale » et au sens d’un « affranchissement par rapport à un peuple donné et à ses conditions culturelles particulières », voir aussi Steinmann (1913), p. 976 (cf. Il refusait ainsi l’idée que la religion civile se présente comme une concurrente ou un « substitut » du « christianisme ». 10  Weber le décrit par exemple comme une « lutte ouverte ou latente des puissances politiques séculières et des puissances théocratiques, qui influence toute la structure de la vie sociale » (Weber [1924], p. 44 ; trad. 174  Durkheim (1991), p. 45. Cette capacité de résistance de l’Eglise s’expliquait notamment par le fait qu’elle avait connu « une forme de constitution ecclésiastique instituée par un dieu et détachée du pouvoir séculier40 ». 52  Weber (1972), p. 240 sq. Au début de cet ouvrage consacré aux « religions mondiales », on peut lire ceci : « D’autres auteurs ont déjà souligné [sic ! fr. Au contraire : sachant que l’idée est avant tout que la religion est « une chose éminemment collective », la définition est ouverte à la politique, plus précisément aux collectifs politiques58. La typologie de Weber ne la prévoit pas explicitement mais, du point de vue du contenu, elle se situe tout à fait dans son horizon. Le Dieu du christianisme ne connaît et ne fait plus de différences, parmi les fidèles, entre ceux qui confessent sa foi95. (éd.) I have been pondering if your web host is OK? [ad#ad-4] Voltaire et la religion : – “Tant qu’il y aura des fripons et des imbéciles, il y aura des religions. revue et corrigée, Munich : Beck. : Religionssoziologie um 1900,Würzburg : Ergon, p. 159-193. 52Le dernier mot reviendra ici à Durkheim, là encore au sujet de la guerre. La sociologie religieuse durkheimienne a souvent été rattachée au contexte de la religion civile66, au sens où l’a d’abord définie Rousseau dans le huitième chapitre du quatrième livre du Contrat social. Etant donné qu’elles rejettent toute référence à la transcendance et à des traditions culturelles et religieuses, elles ne sont pas, du point de vue des religions existantes, une religion de plus, mais une « non-religion ». fanatisme: citations sur fanatisme parmi une collection de 100.000 citations. « Un pays bien organisé est celui où le plus petit nombre fait travailler le plus grand nombre est nourri par lui, et le gouverne » Anter, A. (1996), p. 244 [trad. (éd.) Ce n’est qu’à partir de celle-ci que la liberté de conscience comme droit de l’homme lui paraissait entrer dans le domaine du « pensable » et pouvoir être postulée en principe. Plus précisément : dans la partie de ce texte qui concerne la politique, il confronte le pathos de la nation, en l’occurrence de la nation en guerre168, et l’universalisme de l’éthique religieuse de la fraternité. 172  Sur ce point, voir aussi Thomas (2001), p. 84 sq. ; trad. 135  Weber (1972), p. 259 ; MWG I/22-2, p. 198 ; trad. Göttingen : Otto Schwarz & Co, p. 115-143. Modifier les paramètres de confidentialité. A mon avis il pensait même le contraire ! (2009) : « Die Verortung der Gesellschaft : Durkheims Verwendung des Begriffs “Substrat” », Berliner Journal für Soziologie, 19, p. 181-204. 92  Chez Rousseau déjà, la description de la religion du citoyen, autrement dit de la religion de la polis grecque et de Rome, suit un tel modèle : « C’est une espèce de théocratie, dans laquelle on en doit point avoir d’autre pontife que le prince, ni d’autres prêtres que les magistrats. 30  MWG I/22-4, p. 582 ; trad. 37  Reinhard (1992) ; Mitterauer (2003), p. 152 sq. La sociologie de la religion de Durkheim implique moins « d’Etat » et davantage de « société », mais on peut la rattacher au programme de Rousseau dans la mesure où elle entendait bâtir l’Etat-nation français sur un fondement résolument laïque et non chrétien, mais néanmoins « religieux » et voué à l’intégration du collectif, en sorte que le christianisme devenait – du point de vue d’une sociologie de la religion ( !) Il est important de noter également que, parmi les acceptions de collectifs que Durkheim avait à sa disposition, la notion (substantiellement religieuse) d’« Eglise » est d’un usage plutôt inhabituel ; même dans les Formes élémentaires, Durkheim ne s’y réfère avec insistance que dans le passage qui précède la définition de la religion ; par la suite, c’est à nouveau « la société » qui prédomine. (éd.) Ce n’est pas un hasard si une vision davantage problématisée de la religion civile nationale américaine se rencontre avant tout (mais pas exclusivement) du côté catholique, par exemple chez John C. Murray, le fameux jésuite et théologien du concile, qui écrit notamment : « La république américaine mérite la pleine loyauté des catholiques, mais la constitution n’est pas une profession de foi ; c’est un instrument destiné à garantir la paix » (Stüwe [1997], p. 467 sq., 470 sq.). Nous ne rencontrons pas, dans l'histoire, de religion sans Église. 19Les Formes élémentaires de Durkheim sont, comme on le sait, un livre sur les indigènes australiens et leur religion entendue comme la religion élémentaire, la plus simple de toutes, antérieure à toutes les différenciations fonctionnelles ou autres dans le champ religieux. C'est le sentiment qui décide, non l'intérêt. Il en va tout autrement en Inde : « La notion de légitimité se réduisait bien plutôt à ce seul principe : chaque prince était tenu pour un souverain “légitime”, c’est-à-dire rituellement correct, dès lors qu’il se conformait, dans son comportement, à la tradition sacrée, en particulier vis-à-vis des brahmanes. “Chaque homme est responsable de sa religion.”. 4  MWG I/22-4, p. 578 sq. Sur l’époque axiale, voir aussi l’article très instructif de Stefan Breuer (1994), qui se situe plutôt dans la ligne de Weber. Du côté de la religion, on constatait aussi la présence d’une offre de salut concurrente – d’une composante « identique » dans les deux parties – ; on percevait donc davantage la différence, en l’occurrence, l’hostilité à la religion et la « sécularisation » : « Les religions politiques tentent de faire concurrence aux religions existantes, de les remplacer et, autant que possible, de les éliminer. ), qui a déclaré il y a quelques années que les concepts forgés par Weber étaient devenus obsolètes. Par contre, il me semble totalement erroné de faire de « l’Eglise chrétienne » un cas historique spécifique de « fusion » ou de combinaison des deux types (« the community cult and salvation religions » et « religious community »), comme Casanova l’affirme un peu plus loin ([1994], p. 47). En d’autres termes : elle part de la différence entre le politique et le religieux et s’efforce de distinguer l’un et l’autre d’un point de vue conceptuel (et systématique) ; elle opère aussi cette distinction en songeant aux contextes sociaux dans lesquels religion et politique se recoupent ou sont en étroite corrélation l’une avec l’autre. «“ Il est fort bon de faire accroire aux gens qu’ils ont une âme immortelle et qu’il y a un Dieu vengeur qui punira mes paysans s’ils veulent me voler mon blé ”. Tyrell, H. (2007) : « Georg Simmels “große” Soziologie (1908) : Einige Überlegungen anläßlich des bevorstehenden 100. En effet, « du côté religieux », un corps de spécialistes de la science juridique se constitua, mais non une institution (du type d’une Eglise) distincte des configurations étatiques et débordant sur celles-ci. Le phénomène décisif, en ce qui concerne la coïncidence politico-religieuse, est ici le synoecisme, autrement dit l’établissement de la divinité poliade et des citoyens de la cité dans la même enceinte : communauté politique et communauté de culte ne font plus qu’un. Weber (1971), p. 96 sq.En ce qui concerne le contexte de la sociologie de la domination, trois remarques : 1. Pour la religion civile au sens de Bellah, la confrontation avec la « church religion » et les multiples « denominations » n’est pas un motif de conflit. ». La citation la plus célèbre sur « religion » est : « La vie sans religion est une vie sans principe, et une vie sans principe est comme un bateau sans gouvernail. Par delà la différence, il mettait ainsi en avant la possibilité d’une coexistence entre ces deux formes hétérogènes de religion. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître. Chez Weber, les deux positions, celle de Fustel et celle de Burckhardt, se trouvent réunies. La religion civile de la Troisième République, telle qu’elle était définie et érigée en norme dans l’essai de 1898, présentait un double visage : de façon remarquable, elle était à la fois particulariste et universaliste. “Athée pieds. fr. Durkheim attribue ainsi explicitement à la religion certaines possibilités de variation par-delà le groupement politique et ethnique (à l’extérieur comme à l’intérieur). Il évoque dans un premier temps l’opposition entre le particularisme des groupements politiques, de l’Etat-nation notamment, et l’universalisme de l’éthique religieuse169. De surcroît, Etat et Eglise sont désignés comme des institutions, avec un accent macrosociologique. Bien plus : l’une des idées centrales de la sociologie de la religion durkheimienne, comme je l’ai montré plus en détail ailleurs59, est que, à l’époque moderne, la nation peut être une « Eglise » – la « communauté morale appelée Eglise », pour reprendre les termes de sa définition de la religion. Pour ce qui est de « l’évolution religieuse », beaucoup de problèmes majeurs sont aujourd’hui abordés, dans ce domaine, sous l’angle d’une « époque axiale »(Achsenzeit, la notion remonte à Karl Jaspers). Pour lui, il était important, étant donné la variété des groupes confessionnels, que les liens étroits unissant les fidèles à leur « denomination » n’excluent pas l’acceptation commune de la religion civile nationale comme religion « collective » (au sens de Durkheim). Pourquoi la résistance civile est efficace. De nombreux écrivains, philosophes ou hommes politiques ont exprimé leur conception de la laïcité et des valeurs qu'elle défend. Bakounine. Trouvé à l'intérieurMais le vocable unique de « religion de la politique » qu'il déploie et ... S'il ne l'affirme pas lui - même , la citation de Tocqueville placée en exergue ... Durkheim insiste sur un autre aspect de la religion : son caractère unificateur. Lorsque, dans la lutte des cités, l’une d’entre elles s’assurait la suprématie sur les autres (telle Rome), elle s’appropriait aussi leurs dieux. La formule se référait à la Révolution française. Trouvé à l'intérieurEt doublement politique, puisque la religion consacrerait des citoyens, ... capable de lire dans les cœurs et d'effrayer (citation de l'athée Critius). Il s’accordait bien plutôt avec Georg Jellinek et Ernst Troeltsch pour miser ici sur la religion157. Page 1 sur un total de 12 pages. C’est à lui donc que la collectivité en tant que telle s’adressait dans le culte communautaire. : Social Systems and Evolution of Action Theory, New York : The Free Press, p. 279-320. C’est en ce sens qu’il voulait prendre pour objet, dans ces études – selon le plan qui ne fut que partiellement réalisé – le confucianisme, l’hindouisme, le bouddhisme, le christianisme et l’islam (en ajoutant le judaïsme). Il justifia d’abord ce choix en observant que l’Etat offrait un cadre organisé : « Les Etats sont aujourd’hui les plus hautes sociétés organisées qui existent115 ». (1996), p. 268. Dans ce passage, l’existence de religions qui cherchent à se constituer pour l’humanité et à l’échelle de l’humanité est reconnue dans le présent et « accréditée » par Durkheim. ), économiques, militaires ou encore dans d’autres types d’organisations (MWG I/22-4, p. 727 sq.). a. Groupement politique et groupement hiérocratique, Etat et Eglise présentent des cas d’organisation sociale par la domination ; les uns et les autres sont régis par une structure tripartite comprenant un dominant, une équipe administrative et des dominés.
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